Planning de Janvier 2026 : Ton Corps Sait
"Mon corps est mon temple, les asana sont mes prières." BKS Iyengar
C’est ce que je crois profondément. Je crois que nos corps sont des espaces de connaissance, d’amour, de sagesse ancestrale et de recueillement. Et pourtant, nous passons beaucoup de temps à les maltraiter ou à les faire taire. Alors qu’en fait, un corps qui fait mal, un corps qui crie, c’est un corps qui exprime son amour pour nous, même si cela semble contre-intuitif comme idée.
Assez régulièrement, je me « bloque » le dos. En général, c’est à la suite d’une période de grand stress et/ou j’ai du porter beaucoup de choses au sens propre comme au figuré. Mon ostéo trouve ça très étrange parce que je n’ai pas vraiment le profil des personnes qui se bloquent le dos. Mais j’ai fini par comprendre… Avant que cela n’arrive, je le sens dans mon corps. Ma fesse qui commence à tirer, la douleur qui commence à poindre le bout de son nez. Parfois, je n’écoute pas. Parce que parfois, je n’ai juste pas le choix que de continuer à faire ce qui doit être fait. Et puis parfois, j’écoute. Je me prends un jour de repos, je reporte les choses trop lourdes à plus tard. Et la douleur passe.

On le voit également dans les études récentes menées sur le trauma. Beaucoup de personnes qui ont traversé des épisodes traumatiques font l’expérience de douleurs dont on ne comprend pas l’origine. Et ce, même si le trauma a été « oublié » par la mémoire traumatique. Ces douleurs peuvent alors nous permettre de renouer avec cette mémoire traumatique, aussi terrible que soit cette démarche. Et ça, c’est parce que notre corps sait, notre corps se rappelle, comme un temple qui aurait traversé les âges.
Cette sagesse du corps, on peut la retrouver dans ce petit exercice que je trouve absolument merveilleux. Quand dans notre vie, nous sommes face à différents choix et qu’on a du mal à prendre une décision, on peut écrire ces différentes possibilités sur des feuilles de papier. Par exemple, si on hésite à devenir acrobate ou banquière ou jardinière, on écrit chaque nom de métier sur un morceau de papier différent. Puis on mélange ces papiers. On les pose par terre face contre le sol, pour ne pas savoir ce qui se cache derrière. Puis on vient se poser debout sur chaque feuille. Et on écoute. On écoute le corps. Sur l’un des papiers, cela peut donner un sentiment de lourdeur dans les épaules par exemple. Sur l’autre, rien du tout. Et sur le troisième, une ouverture du sternum, de la légèreté : le corps respire. C’est probablement le choix qui est l’élan de votre coeur. On retourne le papier : vous serez donc jardinière !
On retrouve ce même genre de proposition dans les constellations familiales. D’ailleurs, dans le programme de ce mois-ci, je vous ai concocté un petit atelier d’intentions où vous serez invitées à sentir comment cela résonne dans votre corps.
Tout cela pour vous dire que c’est l’une de mes intentions cette année : observer et écouter mon corps. En ce moment, je suis fascinée par l’observation de mon corps par rapport à mes cycles hormonaux. Je n’ai jamais été aussi attentive et je me rends compte à quel point ces montagnes russes hormonales peuvent influencer mes décisions et mes besoins. Mais plus j’observe et plus je peux prendre du recul par rapport à mes pensées parce que JE SAIS.
Ce mois-ci, et pour cette année plus généralement, je nous souhaite donc de plonger dans cette sagesse et cet amour immense qui se loge à l’intérieur de nos corps. Mon corps est mon temple…
Je vous souhaite une magnifique année 2026 !







