Les Alliés Secrets du Corps : les Fascias

websitebuilder • 1 janvier 2021

J'ai créé décembre 2020 une séance sur un nouveau type de Yoga, le "Flossing" qui consiste à étirer et masser les articulations et notamment les Fascias. Des alliés méconnus du corps !

Dans mes séances, je parle souvent des fascias. Les chercheurs en bio-mécanique et le monde du Yoga s’intéressent en effet depuis peu à ces tissus conjonctifs qui parcourent tout notre corps et que, jusqu’à récemment, on pensait assez inutiles. Or plus on étudie les fascias, plus on se rend compte qu’il s’agit en fait de tissus “intelligents”.

Les fascias se trouvent presque partout dans notre corps : autour de nos muscles, de nos os, de nos organes internes, de notre cartilage, dans la peau et même dans le cerveau. Ils forment des sortes de “poches” très fines qui enveloppent tous ces organes. Si vous êtes (malheureusement) un.e mangeur.se de viande, vous avez peut-être déjà remarqué cette fine pellicule blanchâtre qui enveloppe une cuisse de poulet crue. Il s’agit d’un fascia.


La première fonction des fascias consiste à maintenir les organes entre eux. Pendant longtemps, les anatomistes ont pensé qu’il s’agissait du rôle unique des fascias. On a plus tard réalisé que ces tissus conjonctifs permettaient également aux organes de coulisser les uns avec les autres (c’est surtout vrai pour les zones de contact entre les muscles et entre les muscles et les articulations). Petit à petit, on a découvert que les fascias jouaient aussi un rôle primordial dans la transmission de la douleur mais aussi dans la proprioception et la mobilité du corps. 


Moins on pratique d’activité physique, plus les fascias se densifient et plus ils peuvent occasionner de la douleur. Les fascias semblent également emmagasiner le stress et les émotions et pourraient donc être la cause des douleurs psycho-somatiques. Les fascias permettent également au cerveau de savoir où les différentes parties de notre corps se situent sans qu’on ait besoin d’y réfléchir (proprioception). Enfin, les fascias produisent, entre autre, de l’élastine qui leur permet de s’étirer du plus du double de leur longueur. Plus les fibres de nos fascias sont souples, plus elles nous permettent d’avoir de sensations physiques et de souplesse.


Pratiquer une activité physique régulière et des étirements fluides (comme en Yoga), permet de garder nos fascias en forme et donc de stimuler la production d’élastine dans nos tissus. 

par Ariane Albecker 28 novembre 2025
Pour être honnête, j’ai eu beaucoup de mal à vous écrire cette lettre. Aucune inspiration, rien qui ne me semblait intéressant à partager. C’est un peu pareil pour mes cours de Yoga. Je fais de mon mieux mais franchement, c’est un peu comme si la machine s’était enrayée. En parlant de machine, ces derniers temps, mon quotidien consiste à courir dans des magasins de bricolage pour essayer de mieux isoler mes portes, rendre mon chez moi un peu plus joli et confortable ; il consiste aussi à trier les vêtements de mon fils ( oui, c’est une activité à part entière puisque les enfants en bas âge semblent grandir de plusieurs centimètres à chaque fois qu’on pose notre regard sur eux ), faire et refaire le ménage, ou encore lutter dans le froid de ma cave contre un surpresseur récalcitrant ( pour celleux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une pompe qui permet de mettre plus de débit aux robinets d’une maison ). Bref, rien de très attrayant pour enchanter nos quotidiens !
par Ariane Albecker 29 octobre 2025
L’autre soir, je suis tombée un peu par hasard sur un podcast sur la rumination. Les deux psychologues invités expliquaient les raisons pour lesquelles nous avons tendance à ruminer (spoiler : c’est parce que notre cerveau chercher à tout prix une solution à une situation donnée. Pour ce faire, il analyse tout ce qui s’est passé et imagine tout ce qui aurait pu se passer et ce… en boucle !). Je dois avoir du ruminant en moi (de la chèvre je dirais !) parce que j’ai une grosse tendance à la rumination ! Surtout ces derniers temps…
par Ariane Albecker 30 septembre 2025
Comment cultiver la paix en nous et autour de nous ?
par Ariane Albecker 29 août 2025
La semaine dernière avait lieu la maintenant traditionnelle retraite Féminin Sacré que je co-organise avec mon amie Emmanuelle. J’en reviens chargée de bonnes énergies, profondément nourrie, avec ce sentiment d’être au bon endroit et que ce que nous faisons est juste. Juste pour moi mais aussi pour toutes les femmes que se joignent à nous. À chacune de ces retraites, nous déposons nos souffrances avec authenticité et compassion. C’est tellement fort ! Ce que chaque femme vit ou traverse, c’est un peu une facette de ce que nous vivons chacune. Peut-être pas avec les mêmes protagonistes ni aux mêmes endroits mais avec les mêmes émotions et les mêmes cicatrices. Les cercles de parole nous permettent d’explorer ces blessures, de verser les larmes trop longtemps retenues, de parler des violences physiques, sexuelles ou morales. Les pratiques de Yoga viennent comme un cocon pour nous redonner de l’amour et de la joie . Mais c’est aussi l’occasion d’incarner par le corps la saine colère avec la déesse Kali. C’est une pratique que je propose à chaque fois et qui est TELLEMENT exutoire ! En cercle, nous incarnons la déesse noire. J’ai déjà eu l’occasion plusieurs fois de parler d’elle et de sa symbolique à travers mes séances YouTube, car c’est une déesse que j’apprécie tout particulièrement. Elle représente le féminin sauvage et indompté. C’est la déesse qui, à travers son immense colère, détruit tout sur son passage. On pourrait croire que c’est mal de tout détruire comme ça Mais la destruction permet en fait de construire quelque chose de nouveau sur un terreau fertile, nourri de nos expériences passées. Et c’est d’ailleurs pour cela que Kali incarne également notre capacité à nous transformer, à passer d’un état à un autre. Sans colère initiale, aucun changement n’est possible. Si la colère est pour vous une émotion compliquée : soit parce que vous avez tendance à la colère bleue ; la colère tournée contre soi et mortifère, soit parce que vous avez tendance à la colère rouge ; celle qui casse des verres et rentre en éruption pour un oui ou pour un non mais qui est plus dans la pulsion de vie, alors je vous invite vraiment à suivre le programme que je vous propose ce mois-ci. J’y aborde ces questions des différents types de colère et je nous invite à tendre vers la saine colère. La colère est en effet une émotion fondamentale qui permet de (re)poser ses limites, de se dresser contre les injustices, de défendre ses valeurs les plus profondes. Quand cette colère est dite « saine », c’est qu’on arrive à l’exprimer avec ancrage, clarté, non-violence et fermeté . C’est la colère incarnée par Kali mais par bien d’autres personnages : Angela Davis, Lech Walesa, Sitting Bull, Malala Yousafzai, Julia Butterfly Hill (qui vécut deux ans sur un séquoia centenaire qu’une entreprise menaçait de couper. Il en faut de la colère et de la détermination pour vivre deux ans sur un arbre !) ... Personnellement, quand je pense à la saine colère, je pense TOUJOURS à ce moment du film du Seigneur des Anneaux où Gandalf, dans la grotte de la Moria, s’écrie : « Vous ne passerez paaaaaaaas » . Avec le programme de ce mois-ci, je nous souhaite donc de toucher du doigt la saine colère.
Montrer plus